Entre le premier oeuf et le piou piou, mon homme a tenté l'élevage d'autres volatiles : des cailles. Oh! Que c'est mignon ces petites bêtes!!
De retour de la capitale pour un week-end bien mérité, je fais le tour du domaine et aperçois un enclos dans l'enclos... et les brins d'herbe du dedans du dedans qui frémissent alors que le vent est absent... Je découvre le pot aux cailles : animaux très peureux, on comprend mieux que les élevages se passent dans de grands hangars. Dès que je m'approche elles volent et courent de partout et se prennent dans le filet qui couvrent l'enclos. Bref, je décide de laisser passer un peu de temps avant qu'on soit copains.
Le lendemain, découverte macabre : une bébête est collée au grillage, étêtée. Idem le surlendemain. De 10 individus le mercredi, nous sommes descendus à 8 le dimanche. Belle demi-semaine!
Le mardi suivant, un peu de vent dans la nuit, les volets qui claquent, les cailles s'envolent et passent le filet. Bilan : une semaine tout juste pour égarer les 10 volatiles. Conséquence : on ne fera plus des cailles.
